Qu’est-ce qui n’a pas bien fonctionné le premier jour?
Ma contre-performance du samedi s’explique par un enchaînement de circonstances. Les conditions d’adhérence de la piste ont varié dans des proportions très importantes en très peu de temps, si bien qu’à pilotage égal, nous avons constaté des différences de plusieurs secondes entre chaque série. Par ailleurs, chaque équipe a du gérer dans des proportions inégales une épidémie de rupture des clous sur les pneumatiques, ce qui nous a tous conduits à faire des impasses sur des manches qualificatives. Malgré un petit manque de motricité sur ce circuit, j’avais une très bonne auto, j’étais avec les meilleurs (4ème temps dans la 2ème séance d’essais chronométrés). Mais je n’ai pas pu concrétiser, ce qu’Olivier a réussi à faire un peu mieux le premier jour. C’est le principe du Trophée Andros et je l’accepte tel qu’il est. Sinon je n’y participerais pas. Je n’ai pas roulé au bon moment, voila tout. Il faut aussi avoir de la chance dans ce type de courses...

Ne vous êtes-vous pas pénalisé en renonçant à la 2ème manche qualificative du samedi, alors que vous n’aviez signé que le 10ème temps de la première?
Je n’avais pas le choix. C’était cela ou ne pas courir le dimanche, vu l’état de mes pneus qui me restaient. Avant les manches qualificatives, nous pensions que nous pourrions peut-être effectuer les deux manches (2 séries de 3 tours chrono) avec le même train. Or, les clous se sont cassés en un seul tour, comme cela est arrivé à Olivier dimanche.

L’organisateur et le manufacturier de pneus ont heureusement corrigé le tir...
Oui. Continental a décidé de revenir aux pneus de l’ancienne génération, et dès l’Alpe d’Huez, nous disposerons à nouveau, comme la saison dernière, de 8 enveloppes au lieu de 6 pour les deux jours. L’idéal aurait été de rendre obligatoire la participation au deux manches qualificatives, avec constitution des séries dans l’ordre du championnat, pour éviter ce qui s’est passé en Andorre.

L’Alpe d’Huez est un circuit que vous aimez bien et qui pourrait vous permettre de vous refaire?
C’est vrai qu’il me réussit, puisque je m’y suis classé deux fois premier (2003 et 2004) et une fois deuxième, avec 60 kg de lest (2003). Le poids, sans que l’on sache vraiment pourquoi, n’est pas systématiquement un handicap. L’évolution des voitures, de plus en plus sophistiquées, permet souvent de réduire les effets de la réglementation, grâce notamment à un bon centrage des masses. L’an dernier par exemple, je suis arrivé en essais privés à Isola 2000 avec 60 kg de lest. Nous les avons ensuite retirés et je n’ai ni gagné ni perdu le moindre centième. Il ne faut pas faire trop de fixation sur le poids, même s’il est vrai que cela compte sur certains circuits.

Communiqué de presse Toyota